Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
L'objet - cinéma                     L'objet - cinéma
Sources (*) : Le cinéma règle le rapport au désir               Le cinéma règle le rapport au désir
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p135

 

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[Le cinéspectateur entretient avec chaque film une relation d'objet dont il n'a pas la maîtrise]

   
   
   
                 
                       

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Pénétrer dans un cinéma entraîne la suspension des investissements d'objets usuels et l'ouverture à une relation d'objet limitée, spécifique, dans laquelle l'objet est maintenu à distance. Devenu pur regard, le spectateur à la possibilité de s'identifier provisoirement à un autre lui-même.

Tous les spectateurs appartiennent au hors-champ du film, mais chacun s'y inscrit avec ses propres projections mentales. A l'égard d'un même film, deux personnes proches peuvent avoir des réactions différentes. On l'aime ou on ne l'aime pas : question "de goûts et de couleurs", c'est-à-dire de fantasmes. Un film peut procurer la jouissance, devenir un objet d'amour, exiger une relation duelle avec un spectateur pour des raisons inconnues. Le spectateur conforte cette relation par une théorie justificative, sans savoir pourquoi.

Pour aimer un film, il faut :

- que le film flatte les fantasmes du sujet, qu'il assouvisse ses pulsions d'une façon ou d'une autre. Un détail suffit pour produire un déplaisir, un plaisir suffisant ou insuffisant (frustration). Par exemple, il peut y avoir déception du fantasme lorsqu'un roman déjà lu est porté à l'écran. Il arrive que l'habillage visuel ne corresponde pas à ce qui était imaginé.

- que l'assouvissement soit limité en-deçà du point d'angoisse et de rejet. Les défenses du sujet doivent être intégrées au contenu même du film de telle sorte que le sujet soit dispensé de les mettre en action. Sinon, ces défenses contre-attaquent et le film, considéré comme un mauvais objet, devient un mauvais film.

 

 

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Propositions

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L'état filmique est un repli narcissique où le sujet suspend ses investissements d'objets

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Le spectateur de cinéma s'identifie à lui-même comme pur acte de perception ou pur regard

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Le cinéma met en rapport avec l'objet, sans l'illusion d'une plénitude possible du rapport objectal

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Comme tous les "grands arts", le cinéma maintient l'objet à distance

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Le hors-champ, cette ombre sans frontière qui cerne l'éclat de l'écran, est aussi le lieu des projections mentales et la ligne de fuite des spectateurs

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Un film irrigue les figures fantasmatiques du sujet

 


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