Derrida
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La voix coupée du corps                     La voix coupée du corps
Sources (*) :              
Nina Messham - "Trop proche de la bouche", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 1er mars 2005

 

Bouche terrifiante (Nina Messham, 2010) -

La bouche féminine est l'origine verbale et terrifiante du monde

   
   
   
                 
                       

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La bouche féminine est castratrice au sens le plus banal : menaçante. Elle n’est qu’une bouche, et en même temps cette bouche est son unique organe, à la fois vulve, nombril, bras, jambe et sein nourricier. Cet organe est l’origine verbale et terrifiante du monde. Il fabrique le cri, il le pousse dehors et l’exhale. Il est l’angoisse hurlante et la terreur, il est ce qui nous englobe et nous rassure. Et tout cela n’a pas d’autre raison d’être que la voix, la voix comme arrachement et comme séparation.

Si la bouche féminine est sensuelle, ce n’est pas (seulement) parce qu’elle semble dissimuler dans le visage un second vagin encore plus séduisant que le premier, c’est (aussi) parce qu’elle est le siège de la voix. Or la voix ne porte le sens que parce qu’elle porte aussi la sensualité. La bouche étant privée de sens, il ne lui reste plus que le sensuel.

Ici les lèvres sont sur le point de couper quelque chose : soit ce qui sort de sa bouche (voix, souffle), soit ce qui y entre (air).

 

 

 


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Nina
VoixCoupure

HO.LII

zi.1975.Wesselmann.Tom

Rang = P
Genre = DET - DET