1945.
- La maison du Dr Edwardes (Alfred Hitchcock).
1961.
- Viridiana (Luis Bunuel).
1964.
- Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock).
1976.
- Trás-as-Montes (Antonio Reis & Margarida Cordeiro)
1996.
- Voyage au début du monde (Manoel de Oliveira).
2017.
- 120 battements par minute (Robin Campillo).
2019.
- Hors Normes (Eric Toledano et Olivier Nakache).
2020.
- Un Soupçon d'Amour (Paul Vecchiali).
2022.
- Le Bleu du Caftan (Maryam Touzani).
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Dans la vie courante, on peut dire "Il faut que te porte" par sympathie, solidarité, devoir ou empathie, en réponse à un appel à l'aide, une demande d'écoute, un besoin ou un désir de soutien, d'appui ou d'amitié. Ce sont des choses qui arrivent tous les jours. Mais quand cette phrase est dite à l'occasion d'un deuil, elle change de sens. Il ne s'agit plus de soutenir quelqu'un dans l'être, mais d'entrer en relation avec lui sur un autre plan. S'accrocher à un mort dans l'être, c'est s'accrocher à un cadavre, comme dans Un Soupçon d'Amour (Paul Vecchiali, 2020) ou 120 battements par minute (Robin Campillo, 2017), où plus rien n'est supposé arriver après la mort de l'amant. Mais on peut aussi s'attacher à la bénédiction d'un mort, comme dans Le Bleu du Caftan (Maryam Touzani, 2022), où le disparu ouvre un avenir. |