Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le pardon                     Derrida, le pardon
Sources (*) : Derrida, le Qui et le Quoi               Derrida, le Qui et le Quoi
Jacques Derrida - "Donner La Mort", Ed : Galilée, 1999, pp186, 189

 

Projet d'affiche publicitaire pour une ampoule electrique (Eugene Oge, 1913-14) -

Derrida, Dieu

Qui prie ou demande pardon s'adresse à un Qui - un autre, un Dieu -, mais celui-ci s'efface et se rétracte en un Quoi indicible, imprononçable, comme le nom de Dieu

Derrida, Dieu
   
   
   
Derrida, théologie négative Derrida, théologie négative
Derrida, retrait, effacement               Derrida, retrait, effacement  
Derrida, la prière                     Derrida, la prière    

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

C'est l'une des interprétations possibles d'un passage de Derrida dans Donner la mort. Il est question de sa phrase suspendue "Pardon de ne pas vouloir dire...". D'une part, cette phrase se rapporte à Abraham qui ne dit rien, à personne, du sacrifice d'Isaac. Il demande pardon de ne pas dire, mais il ne dit pas. D'autre part cette phrase se rapporte à Dieu - pas seulement le Dieu d'Abraham, mais Dieu en général. "Il descend sur nous à la verticale comme la pluie, comme un météore. A moins qu'il ne descende en suspendant la descente, en interrompant le mouvement. Par exemple pour nous dire "Pardon de ne pas vouloir dire...". Non que Dieu lui-même dise cela, ou se rétracte ainsi, mais c'est peut-être ce que veut dire pour nous "le nom de Dieu"" (Derrida, p186).

Il n'est pas question d'un Dieu qui parle. Comme Abraham, Dieu ne dit rien, il ne parle pas, il garde le secret. Il passe comme un météore, laissant une trace lumineuse dans l'atmosphère, puis disparaît. De son passage, il ne nous reste que "le nom de Dieu" qui n'est pas un nom articulable que nous pourrions prononcer, mais une expression en quatre mots, la périphrase de l'imprononçable. Cette expression n'est plus un "Qui", mais un "Quoi". "Le nom de Dieu" est un objet, un concept auquel on ne peut pas s'adresser, le résultat linguistique du retrait absolu de Dieu.

 

 

On retrouve cette incertitude dans le pardon. On ne peut pas demander le pardon à autrui, mais seulement à soi (Qui). Ce à propos de quoi on demande pardon, on le fait éprouver à autrui (Quoi). Donc on ne peut le demander ni à soi, ni à un autre. Si on le demande, on s'identifie à la victime, on transfère le mal à la victime.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
DerridaPardon

JX.UJX

DerridaQuiproquo

VF.LLF

DerridaDieu

VQ.LKJ

DerridaPriere

OF.LOF

DerridaRetrait

XG.KJH

DerridaJePrie

VE.LEF

VQuiQuoiNdd

Rang = VQuiQoiNomDeDieu
Genre = MR - IA