Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, retrait, effacement                     Derrida, retrait, effacement
Sources (*) : Derrida, Blanchot               Derrida, Blanchot
Jacques Derrida - "Parages", Ed : Galilée, 2003, p34

 

Figure debout au plan blau (Baum eister, 1933) -

Derrida, texte, hors - texte

Pour faire droit au texte d'un autre, je dois assumer son défaut, faire apparaître mon retrait depuis son retrait

Derrida, texte, hors - texte
   
   
   
Derrida, manque, défaut, vulnérabilité Derrida, manque, défaut, vulnérabilité
               
                       

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A propos des livres qu'il écrit sur Blanchot, Parages ou Demeure, on peut reprocher à Derrida de vouloir maîtriser le texte d'un autre, d'accomplir une opération que Blanchot lui-même refuse : jouer des pouvoirs de la langue pour fermer le texte, le reconduire à une économie. En faisant venir à la conscience, avec complaisance, une figure (par exemple X sans X, le jeu sur la négation, fausse dialectique que Blanchot chercherait à éviter), par son jeu insistant sur la langue, Derrida introduirait sa propre indiscrétion, sont intraductibilité clôturante.

Mais, dit Derrida, en faisant cela, je "fais droit" à l'autre texte. Cette faiblesse, je la prends sur moi, je m'en réjouis. Là vient au jour le mot de "retrait". Le retrait, c'est celui de Blanchot qui évite la faute (fermer le texte), et ce retrait, dit Derrida, devient mon retrait. Derrida le prend sur lui par un texte lui-même ouvert : celui de "Pas". Le "pas" qui opère dans le texte de Blanchot, il ne l'évite pas - ni comme ouverture à l'autre, ni dans l'hésitation entre le nom (tu feras un pas au-delà) et l'adverbe de négation (il n'y a pas d'au-delà). Il le fait résonner "en approchant lentement l'événement de sa signature inouïe" (p40), c'est-à-dire dans sa singularité et sa multiplicité (intraduisibles), sans le transformer en loi ni en commandement. Il n'assume pas le texte en le dominant, mais en se laissant entraîner dans son écoulement (jusqu'à la noyade), son va et viens.

 

 

Citation : "Pour faire droit à un autre texte, au texte d'un autre, il faut assumer d'une certaine manière, très déterminée, le défaut, la faiblesse, ne pas éviter ce que l'autre aura su éviter : pour le faire apparaître depuis ce retrait. Le texte qu'il aura signé, sans signer, est l'un des très rares devant le quel mon retrait, ma faiblesse, celle dont tu me parles et qui peut prendre la forme d'une indiscrétion de maîtrise, je les prenne sur moi et m'en réjouisse" (Derrida, Parages, p34).

 


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