Derrida
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Derrida, l'héritage                     Derrida, l'héritage
Sources (*) : Derrida, Freud, la psychanalyse               Derrida, Freud, la psychanalyse
Jacques Derrida - "La carte postale, de Socrate à Freud et au-delà", Ed : Flammarion, 1980, p375, Spéculer - sur "Freud"

 

Suave ascension (Kandinsky, 1934) -

Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien

La compulsion de répétition freudienne, cette force démonique, appartient à la structure du testament

Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien
   
   
   
               
                       

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S'agissant de la compulsion de répétition, le premier légataire, c'est Freud lui-même. Freud est mort, mais pas son legs, il a institué un mouvement sans limite. Son nom, garanti par sa signature, lui survit. Il suffit de le prononcer pour que sa dictée continue. C'est lui (le nom) qui fait écrire, et même la limite de l'auto-analyse peut être franchie. Les comptes ne sont jamais soldés. Le reste inanalysé d'un inconscient continue à travailler. A tout jamais, Freud hérite de Freud. "Le fantôme au moins peut passer à la caisse", dit Derrida (La Carte postale, p326). La structure testamentaire que décrit Freud dans Au-delà du principe de plaisir se retrouve, en abyme, dans son héritage, y compris dans le "retour" à Freud [il s'agit du retour initié par Lacan, à son apogée à l'époque de l'enseignement derridien, en 1975], qu'on peut analyser comme un effet de nom propre.

Toute scène d'écriture est aussi une scène d'héritage. Pour ce qui concerne ce texte, avec le récit du Fort/Da, c'est Sigmund qui hérite de son petit-fils Ernst (scène d'héritage inversé, dit Derrida). Pour tout héritage, les places peuvent être commutées, permutées, les générations sautées, le "triangle oedipien" disloqué, les biens disséminés. Un legs peut toujours être mis à l'épreuve. Avec la compulsion de répétition, il y a revenance, hantise, mais on ne sait pas toujours de qui on hérite. L'automate n'obéit plus au maître (le principe de plaisir). Le legs peut ne revenir à personne, rester sans émetteur ni destinataire. Il est "posté" (comme on met une lettre à la poste), mais sans finalité. C'est cette absence de finalité qui peut apparaître comme démonique. Dans l'écriture comme dans l'héritage, la répétition semble étrangère, unheimlich, on ne peut pas la ressaisir.

 

 

Il arrive, dans la névrose de transfert ou dans certaines scènes d'héritage, qu'un transfert ou une dette enkystés, non liquidés, se transmettent au-delà d'une génération. On peut, sur ce type de transfert, construire une tradition (par exemple la tradition freudienne, celle du retour à Freud [lacanien, entre autres]). L'inanalysé est transmis comme tel, il dure et fait durer la tradition, il entretient, dit Derrida, "l'archive de son propre démon" (La Carte postale, p375). C'est cette scène qui est la structure même du testament.

 


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