Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le nom                     Derrida, le nom
Sources (*) : Derrida, la vie, la survie               Derrida, la vie, la survie
Jacques Derrida - "Otobiographies, L'enseignement de Nietzsche et la politique du nom propre", Ed : Galilée, 1984, p44

 

Nietzsche, clinique psychiatre de Weimar (vers 1900) -

Derrida : "la vie la mort" vs "ma vie ma mort"

"Rien ne revient jamais à du vivant", au porteur du nom : tout nom est un nom de mort, et tout ce qui revient revient seulement au nom

Derrida : "la vie la mort" vs "ma vie ma mort"
   
   
   
Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien Sur l'"autothanatographie", néologisme derridien
               
                       

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Un philosophe laisse un nom, une signature (par exemple Friedrich Nietzsche); il laisse aussi un corpus (un système, une oeuvre), et des éléments empiriques à partir desquels des historiens peuvent construire une biographie, quelque chose comme "une vie de philosophe". Nietzsche a mis en jeu son nom, il a mis en scène sa signature, et tout ce qu'il a écrit revient désormais à ce nom. Un nom est toujours, a priori, un nom de mort, même lorsque son porteur est encore vivant. Ce qui a été signé de ce nom revient à ce nom, pour le meilleur ou pour le pire [et pour ce qui concerne Nietzsche, ce peut être le pire - cf ce que les nazis en on fait].

Alors que le mort peut être visé par le savoir scientifique, sans retard ni résidu, le vivant ou "la vie" (biologie, biographie) a du mal à devenir objet de science, car le sujet du discours biologique est lui aussi vivant, avec toutes les forces qui le travaillent. Les biographies traditionnelles de philosophes se limitent à l'analyse des systèmes [morts] laissant le biographique aux historiens ou aux psychologues.

Cette dissociation, légitimée par la tradition, pose problème pour certaines penseurs (Freud, Kierkegaard, Nietzsche) qui, avec leur nom, ont mis en jeu leur biographie, obligeant le lecteur à une autre analyse du nom propre et de la signature. Nietzsche, dans Ecce Homo, met en avant son nom et son corps - une ruse de la vie nécessairement perdante, car l'écriture ne peut revenir à du vivant.

 

 

En octobre 1979, à Montréal, quelques années après le séminaire 1975-76 sur La vie la mort dont cette formulation est tirée, en répondant à un auditeur, Derrida reprend cette thématique du retour au porteur du nom. Bien qu'il ait passé deux jours à répondre à des questions portant sur ses textes, il continue à soutenir que le texte ne lui revient pas, à lui (le vivant qui parle), mais revient à un autre. C'est paradoxal car il est justement en train de parler, lui-même, de son œuvre; mais dit-il, ce dont il parle, ce n'est pas exactement la même chose. Ce texte a produit d'autres oreilles qu'il ne voit pas, qu'il n'entend pas, des choses qui ne lui reviennent pas.

 


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