Derrida
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Derrida, le langage                     Derrida, le langage
Sources (*) : Derrida, la philosophie               Derrida, la philosophie
Jacques Derrida - "Du droit à la philosophie", Ed : Galilée, 1990, pp287-8 - La philosophie dans sa langue nationale

 

Philosophe ecrivant -

Derrida, l'invention

S'il y avait une langue universelle de la philosophie, elle limiterait d'avance le discours à une combinatoire, dont toute invention serait exclue

Derrida, l'invention
   
   
   
               
                       

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Alors qu'il a publié de nombreux textes en latin, y compris par exemple les Principes de la philosophie (1644), Descartes a écrit le Discours de la méthode en français et l'a fait publier dans cette langue en 1637 avant qu'il ne soit traduit en latin en 1644. C'est une rupture : avant lui, le latin était la langue dominante de la philosophie. L'argument de Descartes est paradoxal. D'une part, il écrit dans sa langue naturelle, la langue de son pays, une langue particulière façonnée par une histoire déterminée (le français); d'autre part, il précise : "Et si j'écris en français, qui est la langue de mon pays, plutôt qu'en latin, qui est celle de mes précepteurs, c'est à cause que j'espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle toute pure jugeront mieux de mes opinions que ceux qui ne croient qu'aux livres anciens", il fait donc appel à l'universalité d'une raison supposée "pure", anhistorique et métalinguistique.

Jacques Derrida se sert de cet exemple pour analyser les rapports entre une langue historique (naturelle) et le discours philosophique (en général). Il y a une multiplicité de langues, tandis que la philosophie se voudrait universelle. Descartes ou Leibniz ont avancé le projet d'une langue universelle de la philosophie. Pour établir une telle langue, il faudrait mettre en place un "système synchronique d'éléments codés", un appareil que tout philosophe devrait mettre en oeuvre. Un tel appareil serait fini, limité, il engagerait d'avance tout philosophe et n'admettrait que des variations combinatoires. Or c'est dans les langues naturelles [et seulement elles] que peuvent se frayer de nouvelles voies.

"Un philosophe écrivant", tableau attribué au Maître de l'Annonce aux bergers, actif à Naples vers 1620-50.

 

 

A ces objections à l'égard de la possibilité d'une langue philosophique "pure", Derrida associe une critique du schéma saussurien discours/langue, qui oppose un "trésor" linguistique déterminé, fixé, arrêté (le discours) à un acte de parole individuel (circonstanciel). S'il y avait un tel trésor, on pourrait le comparer au statut d'une langue universelle.

 


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