Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Artaud                     Derrida, Artaud
Sources (*) : Van Gogh force un passage               Van Gogh force un passage
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, pp59-60

 

Un patient de l'hopital St Paul (Van Gogh, 1889) -

Derrida, la folie

Le forcené n'est pas celui qui force, mais celui qui, comme Artaud ou Van Gogh, perd la raison en étant sensé comme nul autre

Derrida, la folie
   
   
   
               
                       

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Dans le titre que Derrida a donné à son texte "Forcener le subjectile", le verbe "forcener" est transitif. Peut-on forcener quelque chose? La grammaire répond négativement, mais l'étymologie ouvre quelques perspectives. Le verbe viendrait (selon le Littré cité par Derrida) de l'italien forsennato, issu du latin foris (hors) et de l'allemand Sinn (sens) : hors de sens (for-sené). Forcener, dit le dictionnaire, est l'acte du forcené. C'est ce que dit le titre, mais en ajoutant "le subjectile", Derrida introduit un objet qui n'en est pas un. Il décide d'employer transitivement un verbe intransitif, en prenant pour objet quelque chose qui n'est pas un mot, mais un subjectile. Le subjectile n'est pas l'objet du forcené, c'est le forcené qui, par ses imprécations, s'écrit à même le subjectile.

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C'est Artaud qui parle de "forcené" à propos de Van Gogh (OC13 p52) : "Quant à la vie, c'est dans le génie de l'artiste qu'elle a l'habitude d'aller la chercher. / Or, Van Gogh, qui s'est fait cuire une main, n'a jamais eu peur de la guerre pour vivre, c'est-à-dire pour enlever le fait de vivre à l'idée d'exister, / et tout peut bien sûr exister sans se donner la peine d'être, / et tout peut être sans se donner, comme Van Gogh le forcené, la peine de rayonner et de rutiler."

Et plus loin (pp53-54) : "Paysages de convulsions fortes, de traumatismes forcenés, comme d'un corps que la fièvre travaille pour l'amener à l'exacte santé. / Le corps sous la peau est une usine surchauffée, / et, dehors, / le malade brille, / il luit, / de tous ses pores, / éclatés."

 

 

 


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