Derrida
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Kant, loi morale                     Kant, loi morale
Sources (*) : Kant, l'esthétique               Kant, l'esthétique
Emmanuel Kant - "Critique de la faculté de juger", Ed : Gallimard (Pléïade, tome 2), 1985, p1079 §42

 

Au harem (Emile Bernard, 1912) -

L'intérêt commun pour le beau dans l'art ne prouve aucun attachement au bien moral, tandis qu'un intérêt à contempler les belles formes de la nature témoigne d'une âme bonne

   
   
   
                 
                       

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L'expérience montre que certains artistes ou amateurs d'art s'adonnent à des passions pernicieuses, vaines ou obstinées. Il n'y a pas de lien spécifique entre le sentiment du beau et le sentiment moral, et ces deux sentiments sont peut-être même inconciliables. Mais il en va différemment pour la beauté de la nature. Celui qui, dans la solitude, trouve un intérêt immédiat, d'ordre intellectuel, dépourvu d'excitation sensorielle, à contempler les belles formes, a généralement une manière de penser moralement bonne. Il y a donc une différence essentielle entre la beauté naturelle et celle de l'art.

Quelle différence y a-t-il entre la faculté esthétique, fondée sur le jugement de goût, et la faculté intellectuelle fondée sur le jugement moral qui conduit à la méditation? Dans le premier cas, l'intérêt est libre (l'art intéresse en lui-même), tandis que dans le second, il est fondé sur une loi objective (la belle forme intéresse en ceci qu'on peut lui associer une idée). Dans le premier cas, l'art ne vise que notre satisfaction, dans le second, un langage met la nature en relation avec nous.

Kant développe dans ce §41 la distinction entre deux types d'intérêt pour l'art qu'il avait déjà évoquée au début du §16, sous les termes de beauté libre et beauté adhérente. La première est sans concept, elle est vague, errante, séparée de son but, tandis que la seconde est conditionnée par un but. La première est rattachée par analogie au bien moral, tandis que la seconde peut être dévoyée.

 

 

 


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