Derrida
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Ouarda Ben Zeni                     Ouarda Ben Zeni
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Ouarda Ben Zeni - "Respecter l'autre digne", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 19 novembre 2000

 

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[Ouarda Ben Zeni]

   
   
   
                 
                       

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(Ouarda) : Il y a ce que j'aime dire, ce dont je suis fière, et ce qui me gène un peu plus. Je dis que je suis Palestinienne, née à Ramallah, je raconte les quelques mois que j'ai vécus à Gaza; mais les circonstances de mon départ, je préférerais les oublier. Pourtant je n'y étais pour rien, je n'avais que douze ans. Ils ne pouvaient pas sortir, ils avaient ces amis français, ils ont pensé que c'était mieux pour moi. Le résultat, c'est que je n'ai pas prononcé un seul mot d'arabe pendant des années, et que maintenant j'ai cet accent français dans ma langue maternelle, qui parfois me fait honte.

- O : Avec son type méditerranéen (comme on dit), son prénom et son nom, on prend souvent Ouarda pour une Marocaine ou une Algérienne. Alors rapidement, elle remet les choses en place, mais elle-même ne sait plus trop quoi penser.

(Ouarda) : Et maintenant, avec ces mélanges, je ne sais plus qui m'a élevée. J'ai parfois l'impression que tout n'a commencé qu'avec ma vie d'adulte, quand j'ai connu Georges. Mais j'aime l'idée d'avoir plusieurs familles, d'en avoir beaucoup, si différentes l'une de l'autre.

- Ouzza : Le caprice de l'histoire, c'est que ses parents n'ont eu de visa que pour l'Amérique, où ils sont restés. C'est peut-être ce qui l'a motivée pour trouver, dans son métier d'archiviste, un poste qui lui permette de voyager sans arrêt. Dès qu'elle le peut, elle passe les voir à Buffalo, où ils vivent.

(Ouarda) : J'ai besoin de voyager. Il me faut ma part d'errance. Je ne viens pas d'un pays, mais d'un lieu indéterminé, sans parler de Jaffa où il paraît que mes arrière-grands-parents ont vécu. Dans mon quartier de l'avenue Parmentier, j'ai la nostalgie d'une Palestine que j'ai presque oubliée... Je ne sais plus à quoi ressemble ce pays, j'aimerais y errer, là aussi.

- Ouzza : Ouarda, où est-ce que tu as appris à jouer de l'oud?

- Ouarda : C'est ma famille française, ma famille d'accueil, qui voulait me donner le goût du pays natal. Ma prof était syrienne, je ne sais même pas ce qu'on chante là-bas.

(Ouarda) : Je n'arrête pas de voyager, et même l'oud est un voyage.

- Ouzza : Il n'y a pas plus sociable que cette fille. Souvent on la voit avec Ruth, Elfriede, Guideon, Jim et d'autres.

(Ouarda) : C'est Amalqa, et seulement elle, qui me permet de trouver ma place.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[S'il y a, dans l'humain, une dignité singulière, elle est dans sa radicale indétermination]

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[(CinéAnalyse) : En laissant venir, sans calcul aucun, l'éthique même]

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Là où "il faut" que les controverses s'inscrivent

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Respecter l'autre digne (Ouarda Ben Zeni) [RLAD]

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Un lieu sans finalité

 


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