Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
                   
Sources (*) :              
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p115a

 

Execution, ou la chemise rouge (H. Ehmsen, 1919) -

La "striction" (ou stricture) derridienne traduit la relève hegelienne (Aufhebung) : reconnaître la liberté du criminel qui, en glorifiant la peine de mort, s'assujettit à la loi

   
   
   
               
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Cette définition relie les deux colonnes de "Glas", Hegel et Genet. Genet glorifie le condamné à mort (cf 90b, 95b, 97b). Quand il bande devant des fleurs, c'est devant le cadavre du condamné à mort. Hegel aussi glorifie le condamné à mort (p114a). C'est quand il accepte la peine qu'il est libre (p114a), puisqu'il accepte l'universalité de la loi (p115a). Or c'est à partir du commentaire hegelien de cet étrange paradoxe que Derrida construit le concept de stricture. Les verbes zwingen et bezwingen ont presque le même sens, celui d'un mouvement de striction. Mais tout est dans le presque : en domptant, en asservissant, en enserrant plus ou moins, on introduit cette indétermination qui finit par suspendre le plus et le moins eux-même. C'est ainsi que Derrida interprète le "Aufhebung hegelien, qu'il traduit explicitement par relève, mais implicitement par stricture. La stricture est une interprétation de la dialectique hegelienne. Le plus et le moins ne se contredisent pas, ils ne s'opposent pas, ils s'élévent, mais cette élévation est aussi une érection. D'où l'ambiguité de la double bande. La double bande est un double zwingen, une injonction paradoxale (double bind), qui fait bander. Le bander derridien, qui est aussi un binden freudien, est une élévation à la liberté, la liberté de celui qui accepte sa condamnation à mort. En disant "Je suis mort", je me libère, et ça me fait bander comme on bande devant des fleurs, c'est-à-dire devant un cadavre (le cadavre est encensé, garni de fleurs).

 

 

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida

UStrictureHegel

Rang = LStrictureHegel
Genre = MK - NG