Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Glas, le secret                     Glas, le secret
Derrida, le nom               Derrida, le nom
Pierre Madaule - "Les fins de l'homme - A partir du travail de Jacques Derrida", Ed : Hermann, 2013, p223

 

Glas 41b (Derrida) -

Orlolivre : comment ne pas babéliser?

En lisant "Glas", le lecteur est appelé à lire son for crypté, son idiome, enfermé en lui, son nom même

Orlolivre : comment ne pas babéliser?
   
   
   
               
                       

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Lire Glas comme un texte uniquement philosophique, pour n'y trouver que des thèses à débattre ou expliquer, un ensemble d'affirmations à commenter, ce serait aller à contre-sens du texte. Cette dimension n'est pas absente, mais il s'agit aussi, et peut-être surtout, d'autre chose, une double transformation :

- de la lecture en général (son fonctionnement, sa marche, son marché),

- et aussi de chaque lecteur en particulier, ou d'au moins un lecteur. Ce lecteur ne lirait plus un texte, mais ses propres mots. Bouleversé, il retrouverait dans le texte (cet autre texte que, pour lui, est Glas) sa propre inscription idiomatique, "ce que le lecteur a de plus personnel, l'énigme de ce qui lui est propre et qu'il ne sait pas" (Pierre Madaule, Les fins de l'homme, p223). Dans cette hypothèse, c'est-à-dire si un seul lecteur était transformé, les effets de ce texte [pas seulement sur ce lecteur, mais sur tout le discours] pourraient être incalculables.

Il résulte de cela qu'il faut interdire une lecture en surplomb de ce texte. L'espoir de Jacques Derrida, en tant qu'auteur, ce serait que le texte même interdise une telle lecture.

La signature est "déjà" au coeur du texte, elle est déjà tombée, morte. Son secret est enfermé, protégé, mais pas immobile. Plus le texte travaille à en faire son deuil, plus le secret se déplace, contamine ces choses qui le recouvrent et le dissimulent. Mais quelle signature, quel secret? Dans Genet et Hegel, par l'illisibilité de son "propre" texte, Derrida se lit lui-même. Ce qui accroît la part du reste, c'est ce qui laisse venir sa biographie et mon histoire (à moi lecteur).

Extrait de Glas (41b).

 

 

"Le texte de Derrida serait susceptible (...) de produire ce lecteur, soit un mixte monstrueux suspendu entre les deux colonnes de Glas, et suspendu aussi comme un "battant", un battant de cloche, dans l'intervalle creux entre l'idiome du lecteur, c'est--à-dire le propre de l'intraduisible, et l'idiome du texte" (Pierre Madaule, Glas dans la littérature, littérature du Glas, in Les fins de l'homme, p223).

 


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