Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
L'essence de l'oeuvre                     L'essence de l'oeuvre
Sources (*) : Régime moderne de l'écoute               Régime moderne de l'écoute
Peter Szendy - "Ecoute, une histoire de nos oreilles", Ed : Minuit, 2001, pp126, 134

 

Au theatre (Federico Zandomeneghi) -

La notion d'oeuvre musicale n'émerge que lentement, en corrélation avec le droit d'auteur, et se consolide au 19ème siècle en liaison avec le régime moderne d'écoute

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

A notre époque, écouter de la musique, c'est écouter des oeuvres. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Il y a une histoire de la notion d'oeuvre, comme il y a, selon Peter Szendy, une histoire de l'écoute. Lorsque Adorno écrit son Introduction à la sociologie de la musique (première publication en 1962), il présuppose que les oeuvres sont structurées objectivement, qu'elles ont une signification qui leur est propre et qui peut être perçue d'une certaine façon, qu'il appelle adéquate ou écoute structurelle. Cette adéquation correspond (selon Adorno) à l'écoute de l'expert ou du musicien professionnel. Elle ne s'impose (selon Szendy) que vers le milieu du 19ème siècle, dans un contexte où la reproduction et la représentation de l'oeuvre sont de plus en plus réglementés. C'est une écoute fonctionnelle, pleine, qui n'admet aucun flottement. Le "bon" auditeur est supposé capable d'analyser la musique, d'établir des rapports entre les sons. Mais il se fait de plus en plus rare. Selon Adorno, l'écoute tend à déchoir, à se transformer en pure émotion ou divertissement.

 

 

L'analyse proposée par Adorno ne fait que refléter ses présupposés quant à la notion d'oeuvre. S'il rejette l'auditeur qui, pour lui, est un "dilettante", c'est parce que l'idée qu'il se fait de l'oeuvre doit répondre à une certaine norme objective. Il faut qu'elle soit unifiée, structurée, écrite, et exécutée avec une parfaite fidélité; alors, et alors seulement, l'auditeur "authentique" peut la reconnaître et la respecter pleinement.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

szendy
OeuvreEssence

GE.LEG

EcouteModerne

FF.LFF

UOeuvreMusicale

Rang = NOeuvreEmerge
Genre = MR - IA