Derrida
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Le Nu idéal                     Le Nu idéal
Sources (*) :              
Kenneth Clark - "Le Nu, tome 1", Ed : Hachette, 1969, p21

 

L'Apollon de Piombino (copie d'un original grec de 490 avant J-C) -

Le Nu est une forme d'art inventée par les Grecs au 5ème siècle avant J-C

   
   
   
                 
                       

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Les chinois, comme les japonais, ont souvent représenté des corps nus. Mais ces nus n'étaient pas en eux-mêmes des objets de contemplation. On ne peut pas les comparer aux Nus antiques, dont l'émergence suppose un contexte tout différent :

- une importance considérable attachée à la nudité. Pour les Grecs, le corps était un sujet de fierté. A partir du début du VIème siècle, les jeunes athlètes devaient se présenter totalement nus dans les gymnases et sur les terrains de jeux. La beauté était un élément essentiel de la personne humaine, et le corps devait être maintenu dans un état parfait. Pour les hommes comme pour les divinités, les réalités spirituelles étaient inséparables des réalités corporelles. Le dieu immortel prenait corps et forme dans la solidité du marbre.

- une passion presque mystique pour les mathématiques. Dès l'époque de Pythagore, les Grecs pensaient que des proportions mesurables devaient pouvoir être découvertes dans tous les domaines. Cela valait pour la géométrie, et aussi pour la peinture et la sculpture - même si les proportions corporelles, dites du canon de Polyclète, n'ont jamais pu être reconstituées et bien que la règle de Vitruve selon laquelle l'homme devrait s'inscrire à la fois dans un cercle et un carré paraissent difficilement applicable.

C'est cette pensée du corps idéal qui a conduit à des formes merveilleusement équilibrées comme celle de l'Apollon de Piombino ci-contre (probablement copié sur un original de 490 avant J-C). Sa forme est simple, limpide, harmonieuse, et pourtant, à nos yeux, elle ne semble pas belle au sens où l'est, à peu près à la même époque, l'Ephèbe de Kritios. Pourquoi? Sa symétrie, ses éléments géométriques nettement dessinés, manquent de sensualité. Ils donnent une impression de platitude et de monotonie. L'abdomen mince, étroit, s'inscrit dans un ovale allongé, sans que la jonction avec le thorax ou les hanches soit marquée.

 

 

On a longtemps considéré cet Apollon comme l'un des rares originaux de bronze de la période classique a être parvenu jusqu'à nous. C'est plus probablement un pastiche de la période hellénistique, qui tenait un arc dans la main gauche, et une phiale dans la droite.

 


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