Derrida
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Styles, proportions du corps                     Styles, proportions du corps
Sources (*) :              
Erwin Panofsky - "L'oeuvre d'art et ses significations, Essais sur les arts "visuels"", Ed : Gallimard, 1969, p68

 

Le Doryphore de Polyclete, vers 440 avant J-C -

Le canon grec de la mesure du corps humain prétend saisir, par les nombres, la loi de la beauté

   
   
   
                 
                       

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Pour un artiste grec du temps de Périclès, la figure humaine n'était qu'une image, une reproduction (mimesis), mais ce miroir devait refléter la fonction organique d'un homme réel, qui avait vécu. Il fallait tenir compte du mouvement, de la façon dont il était perçu, y compris si nécessaire en corrigeant l'impression du spectateur par des ajustements "eurythmiques" (par exemple si la statue devait être vue d'en-bas). La théorie grecque des proportions a été mise en oeuvre et développée pour répondre à ces critères, complètement différents des critères égyptiens. Certaines proportions étaient considérées comme idéales, mais l'artiste avait le droit, s'il le souhaitait, d'introduire des variations subjectives ou de rendre des variations anatomiques ou des raccourcis.

Les proportions grecques ne sont pas établies en valeurs absolues, mais en fractions. Le doigt, la main ou l'avant-bras ne devaient correspondre à telle ou telle portion du nombre entier que parce que cette proportion était considérée comme une loi esthétique. Pour qu'il y ait beauté, il fallait un accord des parties entre elles, et avec le tout. Mais le système restait souple et dynamique. Le sculpteur s'appuyait sur l'observation visuelle pour choisir la configuration formelle de l'oeuvre.

Selon les successeurs de Polyclète, le torse et les jambes doivent avoir la même hauteur, le bassin et les cuisses en font les deux-tiers et la tête un tiers. Autre formulation : "la tête entre sept fois dans le corps, deux fois entre les genoux et les pieds, deux fois dans la largeur des épaules et deux fois dans la hauteur du torse" - mais on ignore l'endroit exact où prendre la mesure, et on constate en pratique des différences significatives.

On voit ici une copie en bronze du Doryphore, dont le nom signifie "porteur de lance". Une seule des deux jambes porte le poids du corps, et ses proportions sont considérées comme parfaites. On trouvera plus d'information sur cette photo ainsi que sur la statue sur cette page d'Ackteon (réseau Flickr).

 

 

Polyclète, sculpteur grec actif entre 460 et 420 avant J-C, a rédigé un Canon détaillé dont le texte est perdu mais qui a été souvent paraphrasé. On le considère comme le père de l'anthropométrie grecque classique.

 


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