Derrida
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Styles, proportions du corps                     Styles, proportions du corps
Sources (*) :              
Erwin Panofsky - "L'oeuvre d'art et ses significations, Essais sur les arts "visuels"", Ed : Gallimard, 1969, p99

 

Etude de proportions (Albrecht Durer, 1523) -

En donnant la priorité à la subjectivité, les peintres de la Renaissance ont fini par renoncer à toute théorie objective ou métaphysique des proportions du corps humain

   
   
   
                 
                       

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Depuis l'Antiquité, en Egypte, en Grèce, au Moyen-Âge, on avait inventé des systèmes de mensuration du corps humain qui répondaient à la spiritualité de l'époque et facilitaient le travail des artiste. Au début de la Renaissance, on a développé une métaphysique de l'harmonie, de la symétrie, du macrocosme et du microcosme. Le corps idéal était considéré comme l'incarnation des principes généraux de l'arithmétique et de la géométrie. Mais dans toute la Renaissance italienne, seuls deux artistes, Alberti et Léonard de Vinci, ont essayé de repérer sur les corps humains naturels ces proportions idéales. Privilégiant les individus considérés comme les plus "beaux", ils se sont lancés dans une anthropométrie détaillée. Les résultats obtenus par Alberti ont été plutôt maigres, tandis que Léonard s'est orienté dans une toute autre direction : l'étude du mouvement (dilatation et contraction des muscles, épaississement des jointures, etc...).

En définitive, la recherche des mesures objectives a été abandonnée au profit de considérations touchant à la subjectivité : influence du mouvement, perspective en raccourci, impression visuelle du spectateur. Ici la question des mensurations du corps rejoint celle de la perspective géométrique. On n'affirme pas l'indépendance de l'objet, mais celle du sujet.

 

 

Sous l'influence d'Alberti et de Léonard, Dürer s'est lancé dans une étude systématique des proportions. Renonçant à l'idée d'un unique canon idéal de beauté, il a envisagé jusqu'à 26 types différents de figures humaines. Son livre Vier Bücher von menschlicher Proportion, publié de manière posthume en 1528, est devenu une recherche en soi, séparée de la pratique picturale. On peut voir sur ce modèle à quel point il était éloigné de l'idéal esthétique des Grecs ou des Italiens de la Renaissance.

 


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