Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Le moi se retire dans son art                     Le moi se retire dans son art
Sources (*) :              
Harold Rosenberg - "The De-definition of Art - La dé-définition de l'art", Ed : Collier Books, 1972, p100

 

ST n9- Rouge bleu (Roth ko, 1948) -

La peinture ne donne accès à l'essence esthétique, l'idée d'une idée, que par ce qui lui est irréductible

Autres renvois :
   

A propos de Marc Rothko

   
   
                 
                       

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Rothko fait partie d'un groupe d'artistes qui, avec Still, Newman, Reinhardt, et Gottlieb sont à la recherche de l'"idée d'une idée". Contrairement aux peintres de l'Action Painting, ils visent un principe universel qui ne se trouve ni dans la nature, ni dans le moi, ni dans le geste, ni dans le hasard - et ni même dans la peinture. .

Rothko espère arriver à un signe ultime qui subsisterait après toute une série d'effacements : se débarrasser de la texture, du dessin, de la couleur, etc... Dans les années 40, sa peinture avait déjà été réduite à quelques vagues réverbérations psychiques (comme Gottlieb avec ses pictographes et Newman avec ses sphères cosmiques). L'étape suivante était de supprimer complètement le sujet, pour aboutir à une théologie, une sorte de mythologie sans mythe, une expérience religieuse, sacramentelle, sans contenu, un absolu désincarné.

Ce qui est là-bas, au-delà, plus loin, et que recherchait également Albert Pinkham Ryder doit être détaché de toutes les circonstances de la nature et de toutes les contingences, comme l'angle droit de Mondrian. Ce doit être un absolu désincorporé. Rothko l'a trouvé dans son canevas (des blocs de couleur en transparence au-dessus d'une teinte de fond) qu'il n'a cessé, pendant 20 ans, de réanimer par la substance de sa vie émotionnelle.

 

 

Le canevas étant toujours le même, le contenu émotionnel dépend de l'intensité, de la disposition et de la variation des couleurs. Le spectateur est attiré dans la tension psychique de l'artiste.

 


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