L'acquisition, le classement, la mise à disposition et l'exploitation des connaissances sont autant modifiées par l'informatique que l'ont été la circulation des hommes par les transport et celle des sons et des images par les médias. Les énoncés acceptés comme "de savoir" doivent s'intégrer dans une logique, un ensemble de prescriptions dissociées de la formation de l'esprit et de la personne. Ces énoncés se rapprochent de la forme valeur, de la consommation de marchandises. Le savoir cesse d'être à lui-même sa propre fin : il est produit pour être valorisé. C'est un nouveau champ pour les stratégies industrielles, commerciales, militaires et politiques.

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Prédiction faite en 1979, loin d'être fausse 30 ans plus tarrd (j'écris en 2008).