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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Meyer Schapiro                     Meyer Schapiro
Sources (*) :              
Meyer Schapiro - "Style, artiste et société", Ed : Gallimard, 1982, p137

 

Etude de tete pour Ste Anne (Leonard de Vinci) -

Freud a posé d'un coup des questions neuves sur la personnalité de Léonard de Vinci, auxquelles nul n'avait songé jusque là, et qui n'ont pas encore trouvé de meilleure réponse

   
   
   
                 
                       

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Après une sévère critique de presque tous les éléments factuels avancés par Freud pour cerner la personnalité de l'auteur de la Joconde, le professeur Meyer Schapiro émet ce jugement inattendu et plutôt flatteur, comme s'il reconnaissait que, en définitive, le souvenir repéré ou inventé par Freud a malgré tous ses défauts, une certaine pertinence. Cet aveu est extraordinaire de sa part. Si les inventions d'un Freud ne sont pas stériles, si elles peuvent se passer de l'érudition, pourquoi être érudit?

Peu importent, en définitive, les questions soulevées par Schapiro.

- que le souvenir soit une singularité de Léonard ou qu'il repose sur une histoire connue par la plupart de ses contemporains,

- que l'oiseau imaginé par Léonard (celui dont le bec pénètre dans sa bouche) soit un vautour (comme Freud le prétendait à tort) ou un milan,

- que le motif de Sainte Anne en tierce ait été exhumé par Léonard (comme l'a imaginé Freud) ou non,

- qu'il ait été à l'époque usuel de représenter Anne sous les traits d'une jeune femme ou pas,

- que la rupture introduite par Léonard ait été psychologique ou stylistique, etc etc,

 

 

Tout cela, c'est-à-dire tout le précieux savoir de l'historien de l'art, tout cela n'a finalement guère d'importance devant... devant quoi? Devant la découverte faite par Freud. En quoi consiste cette découverte? Telle est l'énigme non éclaircie par Schapiro. Quel est ce savoir auquel, quand même, Freud a eu accès, malgré toutes ses erreurs (et auquel Schapiro rend hommage dans sa seconde conclusion (p146), quand il parle de "la faculté incomparable de Freud de Freud de déceler ce qu'il peut y avoir de caché derrière la personnalité individuelle apparente"), et auquel nul autre que lui n'a eu accès, ni un historien de l'art, antérieur ou postérieur (avec toutes les connaissances supplémentaires dont nous disposons aujourd'hui), ni même un psychanalyste, même très bien informé, quel est donc ce savoir?

On est tenté de répondre : c'est celui de l'inconscient, et ce savoir-là, il marche, même s'il ne s'appuie que sur des erreurs factuelles; et par conséquent, la première conclusion de Schapiro, lorsqu'il dit qu'une étude psychologique de l'oeuvre de Léonard doit nécessairement, pour réussir, s'appuyer sur une meilleure connaissance de sa vie et de son art, cette conclusion pourrait (inexplicablement), être fausse.

 


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