Derrida
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Derrida, Freud, la psychanalyse                     Derrida, Freud, la psychanalyse
Sources (*) : Derrida, la mémoire               Derrida, la mémoire
Jacques Derrida - "L'écriture et la différence", Ed : Seuil, 1967, p297 - Freud et la scène de l'écriture

 

Bloc (ou ardoise) magique -

Le "bloc magique" de Freud est une machine d'écriture, une métaphore du fonctionnement de l'appareil psychique comme texte

   
   
   
               
                       

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Entre 1895 (l'Esquisse) et 1925 (Note sur le bloc magique), Freud a imaginé différents modèles pour rendre compte du fonctionnement de la perception et de la mémoire. Pourquoi s'est-il arrêté au bloc magique, pourquoi l'a-t-il considéré comme une bonne métaphore? En choisissant cet appareil d'écriture, Freud renonçait à un modèle optique ou linguistique. Déjà, dans ses L'interprétation des rêves (1900), pour expliquer l'étrangeté des relations logico-temporelles dans le rêve, il préférait en appeler au pictogramme, au rébus, au hiéroglyphe, qui ne sont pas soumis au principe de non-contradiction. Avec l'ardoise magique, on passe à une analogie irréductiblement graphique. Les caractéristiques du rêve ne sont explicables que si on les compare à l'écriture.

La surface doit remplir deux conditions : (1) pour les perceptions, puissance d'accueil illimitée (2) pour les traces, conservation indéfinie. Ou bien, en d'autres termes (1) que la surface redevienne vierge, innocente après chaque utilisation (2) que les inscriptions soient conservées dans une réserve durable. Ce sont deux exigences contradictoires que les surfaces courantes ne peuvent pas concilier.

Jacques Derrida interprète le bloc magique comme surface autoréférentielle. Il y a deux feuilles (l'une en celluloïd, l'autre en cire fine). Pour chacune, le rapport à soi implique un rapport à l'autre. L'une protège l'autre de l'extérieur, l'autre fait survivre la trace. Si l'une représente le conscient et l'autre l'inconscient, elles sont inséparables. L'ensemble fonctionne dans l'après-coup : le perçu ne se donne à lire qu'au passé, sous et après la perception.

 

 

Dans l'Esquisse, Freud suppose deux types de neurones : ceux qui n'offrent aucune résistance et ne retiennent aucune trace (perception); et ceux qui résistent, qui gardent la trace imprimée (frayage). D'où vient la mémoire? Des différences entre frayages. Il s'agit moins d'un problème d'espace que d'un problème d'espacement. Partant de la remarque que Freud fait à la fin de la Note sur le bloc magique, on peut réinterperter ces différences en écarts temporels.

 


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