Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
La poésie, secret de la rencontre                     La poésie, secret de la rencontre
Sources (*) : Le poème, ce méridien, ce chemin impossible               Le poème, ce méridien, ce chemin impossible
Paul Celan - "Le Méridien & autres proses", Ed : Seuil, 2002, p74, Le Méridien

 

Street art - le mur aux fleurs -

Derrida, le tout - autre

Le poème parle en son nom propre, le plus propre, mais toujours depuis l'espérance de parler au nom de l'Étranger, au nom d'un Autre et, qui sait?, d'un tout Autre

Derrida, le tout - autre
   
   
   
L'oeuvre allie à "autre chose" L'oeuvre allie à "autre chose"
                 
                       

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Le poème est double :

- d'un côté il parle en son nom propre, "le plus propre" dit Paul Celan. Il garde la mémoire de ses dates à lui (chiffrées, secrètes, inaccessibles au concept et au savoir);

- d'un autre côté il espère parler au nom de l'autre, de l'étranger. Ce n'est qu'un espoir, un "peut-être". Paul Celan ne le généralise pas, il dit "je" : "je pense qu'en parlant justement de cette façon qui lui est propre, (..) il parle (...) au nom d'un Autre, au nom d'un tout Autre". (Il s'agit bien sûr du poème, ni de l'auteur, ni du signataire). Qui sait? demande-t-il. Ce n'est qu'un peut-être, mais c'est celui auquel "je me vois conduit à présent", c'est "la seule chose que je puisse ajouter de moi-même, aussi en ce jour et ici, aux vieilles espérances", c'est "ce que je dois me dire à présent". Dans cet espoir, Paul Celan ne peut impliquer que son "je"; mais ce n'est pas lui qui parle dans le poème, c'est le poème, lui-même, qui parle. C'est par le poème, en tant qu'il séjourne, qu'il se tient en alerte, que cela est pensable.

Quand il parle en son nom propre, le poème, il s'éclipse, c'est au nom du plus étranger qu'il parle, du plus éloigné. Mais justement quand il parle en ce nom, à la place du plus-étranger (l'inconnu), c'est là qu'il rencontre la possibilité de la rencontre de soi (le plus proche, l'immédiat). La place de l'absolument étranger, c'est celle qui est absolument sienne, mais s'il vient à cette place absolument sienne, il faut qu'il dégage. Le chemin est étroit. C'est celui d'un instant, d'un souffle. Il est urgent d'aller vers cet Autre, là-dehors. Le poème veut aller vers lui, il a besoin de lui, il le recherche, il se promet à lui. Chaque chose, chaque être humain est, pour le poème qui a ainsi mis le cap sur l'Autre, une figure de cet Autre.

 

 

 


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