1967.
- Blow-up (Antonioni).
1995.
- Sur la route de Madison (Clint Eastwood).
2010.
- L'étrange affaire Angélica (Manoel de Oliveira).
A l'instant où elle devient photographie, Angélica devient, pour Isaac, le lieu d'un appel.
2016.
- Le secret de la chambre noire (Kiyoshi Kurosawa).
2017.
- L'amour des hommes (Mehdi Ben Attia).
2018.
- Trois visages (Jafar Panahi).
Si elle ne s'était pas photographiée presque morte, pendue, Marziyeh serait passée inaperçue. Son appel n'aurait jamais été entendu.
2019.
- Camille (Boris Lojkine).
2021.
- Amira (Mohamed Diab).
2022.
- Blonde (Andrew Dominik).
- Godland (Hlynur Palmason).
---
Si le cinéma est défini uniquement par son rapport au temps et au mouvement [comme le soutient Gilles Deleuze], alors il n'y a en lui que des images successives, aucune photographie. C'est ce qu'il veut donner à voir, ou ce que le spectateur voudrait, lui aussi, croire. Mais un film, même numérique, est constitué par une série de photographies. Il arrive que celle-ci, comme telle, appelle. De nombreux films témoignent de cette rémanence. On y rencontre des photographes et des photographies qui résistent au mouvement, qui font tache ou trou à l'intérieur du film.
|