Maurice Merleau-Ponty cherche à comprendre. Par exemple, il cherche à comprendre le communisme. En tant qu'humaniste, il se raccroche à la totalité. Il suppose toujours une unité donnée qui serait accessible à une saisie instantanée, contemplative, à laquelle l'expérience de la bonne forme donne un semblant d'appui. Cette expérience se rapproche de la tendance que nous avons à tirer ce que nous voyons vers le circulaire. C'est une primauté de la conscience, qui devient elle-même mécanisme. Tout est là, dans la conscience. Le monde prend son origine dans le sujet.

Freud au contraire répudie le vitalisme (croyance en la tendance de la nature à créer des formes supérieures). Il ne croit pas au progrès, mais pense qu'il y a dans l'homme un conflit fondamental entre le principe de plaisir et la pulsion de mort.

La tendance répétitive résiste à sa réduction au biologique. Il y a quelque chose de spécifiquement humain qui oblige à passer par un certain chemin pour revenir à l'inanimé : le langage. La pensée moderne perçoit cela par la notion de communication, de quantité d'information.