Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Oeuvrement, désoeuvrement                     Oeuvrement, désoeuvrement
Sources (*) :              
Marc Crépon - "La Vocation de l'écriture", Ed : Odile Jacob, 2014, p112

 

Stehen, poeme de Celan, in Renverse du Souffle p21 -

La responsabilité du poème, sa promesse, c'est d'aller vers un Autre, de garder le cap du retrait dans le rien sans lequel jamais l'autre ne viendrait

   
   
   
               
                       

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Marc Crépon compare les lectures de Paul Celan proposées par Jacques Derrida, Maurice Blanchot, Emmanuel Lévinas. Ce qui, selon lui, les rapproche, est une pensée de la responsabilité. Paul Celan ne voit "pas de différence entre une poignée de main et un poème". Cette désacralisation, Lévinas l'interprète comme "signe donné au prochain". Mais ce signe n'a rien d'évident. Il se dit dans les blancs, les silences, les ellipses du poème.

"C'est dans le balbutiement de ce "signe de rien" que réside la responsabilité" écrit Marc Crépon (La vocation de l'écriture, p107).

Il n'y a, dans le poème, pas de signe explicite, ni de complicité ni de bienveillance. Mais c'est ainsi, dans cette vacance, que le poème va au-devant de l'autre. Il ne "dit" rien. Son "dire" s'adresse à un autre dont il ne sait rien. On peut nommer ce geste "présence de l'humain" (Derrida), "humanité" (Lévinas) ou "contre-parole" (Celan).

Face à l'extrême violence, l'écriture philosophique peut décrire l'éthique, la prescrire. L'écriture poétique ne la décrit pas, ni ne la prescrit, mais elle retrouve l'éthique à partir de ce "rien" qu'elle creuse, de cette incertitude où elle se tient, de cet arrêt qu'elle exige au flux continu des paroles [interrompre, par le poème, la rhétorique répétitive des phrases quotidiennes], de cette promesse du langage à laquelle elle tient.

Poème de Paul Celan traduit par Jean-Pierre Lefebvre, paru dans le recueil "Renverse du souffle", p21.

 

 

"Plus rien de ce qui rend le langage meurtrier ne doit subsister, si la parole poétique veut aller à la rencontre de l'autre, c'est-à-dire le laisser venir à elle, si elle veut que des relations si profondément meurtries, quelque chose malgré tout demeure et survive, en dépit de toute la misère du monde" (La vocation de l'écriture, p112).

 


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