Derrida
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La loi souveraine ne prescrit rien                     La loi souveraine ne prescrit rien
Sources (*) :              
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p40

 

Fragment 169 de Pindare -

Le souverain est le point d'indifférence entre la violence et le droit, le seuil où la violence se transforme en droit et le droit en violence

   
   
   
                 
                       

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Le paradoxe de la souveraineté, c'est qu'elle appartient à la loi, mais qu'elle échappe aussi à la loi. On trouve une formulation de ce principe chez Pindare. La souveraineté du droit (nomos) est justifiée par une articulation, scandaleuse pour les Grecs, de la violence (Bia) et de la justice (Dikè). La force de la loi tient à une conjonction énigmatique des opposés. Cette règle d'indistinction est le paradigme caché qui oriente toutes les définitions ultérieures de la souveraineté. Chez Hobbes, le pouvoir absolu du souverain est justifié par une identité entre état de nature et violence. On peut dire que l'état de nature survit dans la personne du souverain, ou que le souverain incorpore l'état de nature. Dans celui-ci, le droit est en puissance, il est présupposé comme droit naturel. L'exception souveraine est le noyau le plus intime du système politique.

 

 

 


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