Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Un regard qui me voit                     Un regard qui me voit
Sources (*) :              
Jacques Lacan - "Sem XI, Les quatre concepts de la psychanalyse", Ed : Seuil, 1963-64, p106

 

Harmonie jaune (Henri Ma tisse, 1929) -

La fonction du tableau, c'est de donner l'image apaisante d'une complétude qui se referme

   
   
   
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Dans le film Signes, Matisse est saisi au ralenti en train de peindre. On a l'impression que chacune de ses touches est délibérée, réfléchie. Il en a été lui-même bouleversé. Toutefois c'est une illusion du ralenti : à vitesse courante, le geste apparaît comme non contrôlé. Le pinceau tombe en pluie et s'arrête soudain. La touche termine un mouvement dans un geste théatral. Un désir y descend, donne à voir, et satisfait l'appétit de l'oeil chez celui qui regarde. Dans la dimension scopique, la relation à l'autre est celle de l'instant terminal.

Tel est le charme de la peinture : satisfaire la voracité du mauvais oeil. Pourquoi y a-t-il un mauvais oeil et pas un bon oeil? Quand un enfant en regarde un autre avec envie, comme dans le récit de Saint Augustin qui se souvient avoir vu sa mère allaiter son frère, ce n'est pas qu'il désire lui-même être allaité, c'est qu'il est exclu de cette complétude qui se referme sans lui. Il en est ainsi devant un tableau. Le sujet le regarde, suspendu à cette image qui contient le (a) pour un autre. Il jouit de se rattacher à ce dont il est séparé.

 

 

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Lacan
SujetRegard

MI.LIM

U.fermeture

Rang = N
Genre = MK - NG