Derrida
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CinéAnalyse : violence                     CinéAnalyse : violence
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Achille Vanzetti - "Résister à dire", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 6 juillet 2007

 

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Orlolivre : comment ne pas meurtrir?

[(CinéAnalyse) : En montrant, sans alibi, la violence]

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1964 :

- Six femmes pour l'assassin (Mario Bava).

1978.

- Halloween (John Carpenter).

1986.

- Manhunter (Michael Mann).

1991.

- S'en Fout la Mort (Claire Denis).

Il aura fallu que Jocelyn expérimente le principe de ruine qui gouverne la violence, l'excès de cruauté, il aura fallu qu'il connaisse en son corps l'impossibilité de le transgresser, pour que soit lancé un appel, au-delà de sa vie, à une autre régulation de la violence.

1994.

- Délits flagrants (Raymond Depardon).

- La reine Margot (Patrice Chéreau).

1995.

- The Addiction (Abel Ferrara, 1995).

Le vampirisme comme pure cruauté.

2016.

- Nocturama (Bertrand Bonello).

L'essence du terrorisme comme pure violence spéculaire.

2018.

- Capharnaüm (Nadine Labaki).

On ne peut pas combattre directement la violence familiale, on ne le peut qu'indirectement, de manière oblique, comme Zain, qui demande que ses parents soient condamnés, par la loi, pour manque d'amour. Faire un procès à ses parents en leur reprochant de lui avoir donné la vie, ce n'est pas une possibilité juridique, c'est l'affirmation que seule l'exigence de l'impossible peut changer les choses.

2019.

- Papicha (Mounia Meddour).

On ne peut répondre à la pulsion de mort que par la pure gratuité, inconditionnelle et sans raison.

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Le cinéma, aujourd'hui, est le lieu privilégié de la représentation de la violence. On la trouve aussi, bien sûr, abondamment, sur Internet ou ailleurs, par exemple à la télévision et dans les médias, mais le cinéma occupe une position tout à fait unique, privilégiée, car il a le droit de la montrer comme telle. C'est son droit peu contesté, sous peine de censure, et aussi son pouvoir, ce qui attire le public dans les salles. Que fait-il ? S'agit-il d'une catharsis, d'une décharge des tensions qui, au bout du compte, pourrait avoir un effet positif ? Il y a longtemps qu'on ne croit plus en la dénonciation. Le cinéma ne dénonce pas, il jouit de la violence, et s'il y a quelque part en lui une certaine puissance de transformation, on ne sait pas encore en quoi elle consiste : simple déplacement, substitution ou changement de but, mutation, transmutation ou même, pour employer un vieux mot, sublimation ? Il y a un peu de tout cela. Le droit à montrer s'appuie sur l'ambiguité, la coexistence de ces différents effets.

 

 

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Propositions

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Il y a de la violence dans tout geste de filmer, et de la cruauté dans tout cinéma documentaire ("Délits flagrants", film de Raymond Depardon, 1994)

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Six femmes pour l'assassin (Mario Bava, 1964) - La grande triade de l'art moderne, c'est sexe, sang et mort

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Trop rouge le sang des meurtres, trop politique la douleur du viol, trop beau le film sur la violence ("La reine Margot", film de Patrice Chéreau, 1994)

- Eutocie : Entre la brutalité physique et la suggestion insidieuse, le mot "violence" est utilisé pour nommer une large variété de phénomènes parfois ambivalents ou contradictoires. La violence est sociale, ou politique, ou familiale, etc. On ne pourra trouver une seule définition, suffisamment large et précise, pour regrouper cet ensemble, mais on pourra toujours multiplier les tentatives de classification. Cela ne supprimera jamais les ambiguités. La même phrase, le même énoncé linguistique, peut être porteur de violence, et aussi de paix.

 


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