Dans le livre de François Jacob, La logique du vivant, le mot modèle est équivalent à analogie, image, comparaison, etc. C'est une notion descriptive, concrète, qui joue sur la ressemblance, l'intuition. Les modèles circulent, ils servent d'exemples pour d'autres modèles qui à leur tour servent d'exemple. Le social peut servir de modèle à l'animal, qui sert de modèle au machinal, etc. Entre différents types ou symboles, il y a traductibilité, ou régulation, ou rétroaction, ou encore une logique économique, celle de l'entropie. Cette circulation où chaque modèle est un modèle pour l'autre finit par annuler la fonction du modèle. Si l'anneau est circulaire, la logique de la re-production n'est plus concevable. On ne peut plus conceptualiser ni l'animal, ni la machine, ni la vie.

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Quand François Jacob fait appel au modèle, il s'agit du modèle textuel, qui n'est pas un modèle parmi d'autres et qui oblige à reconsidérer toute la logique des modèles (p125). C'est la thématique de la sixième séance du séminaire La vie la mort, qui explique le renvoi à Fable de Ponge, où le vivant ne peut être traduit que par les produits de sa propre traduction.

Reste là (Frédéric Tachou, 2006).