Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Pulsion de mort                     Pulsion de mort
Sources (*) : Derrida, la vie, la survie               Derrida, la vie, la survie
Jacques Derrida - "La carte postale, de Socrate à Freud et au-delà", Ed : Flammarion, 1980, pp378-379, Spéculer - sur "Freud"

 

Le ruisseau de la vie (Hugo Simberg, 1896) -

Les pulsions aident l'organisme à mourir de sa propre mort : une force qui garantit le retour au plus proche de soi, plus forte que "la-vie-et-la-mort"

   
   
   
               
                       

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Freud fait observer que chaque organisme, chaque pulsion vise le retour au niveau de tension le plus bas, la mort. Mais elle le fait à sa façon, en passant par ses propres chemins, ses propres détours et labyrinthes, son propre réseau de différences. Chaque pulsion partielle tend à assurer que le chemin vers la mort répond à ses possibilités internes. Chaque pas vers la mort "se passe en lui, de lui à lui, entre lui et lui-même" écrit Derrida (La Carte postale, p378). Pour s'envoyer le message de sa propre mort, il faut se réapproprier le non-propre. Dans son interprétation, Derrida insiste plus sur le retour à soi que sur la mort comme telle. Toute organisation vivante se conserve, se garde selon un cercle. Plutôt que de recevoir la mort d'un autre, elle tient à se suicider elle-même.

"Destinateur et destinataire de la nouvelle, téléguidant son legs, l'autotéléguidant, [l'organisme] veut sonner son propre glas, il veut l'impossible. La pulsion du propre serait plus forte que la vie et que la mort" (La Carte postale, p379).

Le mouvement de réappropriation ne peut pas être purement interne. Il n'est pas pléonastique, il passe par l'autre - c'est pourquoi il a la structure d'un testament. C'est une scène d'écriture qui se délègue, s'envoie un message à soi-même, sans certitude qu'il parviendra (il est toujours possible que l'organisme meure autrement). Dans cet envoi, la vie ne se distingue pas de la mort.

 

 

 


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