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Derrida, le logos, logocentrisme                     Derrida, le logos, logocentrisme
Sources (*) : Derrida, l'Europe               Derrida, l'Europe
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, p461

 

Loup gueule ouverte -

Le logocentrisme est propre à une aire historico-culturelle, gréco-européenne, tandis que le phonocentrisme est une structure irréductible, universelle

   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida reprend le 27 mars 2002 une affirmation qu'il avait déjà énoncée le 5 février 1988 à la conférence de Heidelberg sur Heidegger (p79). Dans les deux cas, c'est une improvisation, c'est-à-dire une simplification, qui prend la forme d'une distinction nette, tranchée, entre :

- la structure phonocentrique, universelle, irréductible dans l'économie de la culture, qui concerne tous les humains, même si l'autorité accordée à la parole vocale est soumise à certaines conditions;

- le logocentrisme qui est "une chose gréco-européenne", même s'il est lui-même diversifié, impossible à totaliser. Il n'y a pas (selon Derrida en 1988) un logocentrisme ni une métaphysique, mais un privilège du logos dont les sources sont historiquement situables.

Derrida réitère cette thèse en 2002. L'hégémonie de la parole vocale, l'autorité de l'écriture phonétique, est un phénomène universel [sous-entendu : chez les humains], mais le lien au logos ne l'est pas. Les cultures européennes sont les héritières de la tradition qui allie le phonocentrisme et le logos. Il peut donc y avoir phonè sans logos, mais ce n'est pas une caractéristique spécifiquement humaine : elle est partagée par d'autres vivants (animaux). Aristote explique que les sons émis par les animaux, équivalents à ceux de la voix, ne font qu'exprimer la douleur et le plaisir. Ils ne sont pas associés, liés au logos (au bien, au souverain bien, au juste et à l'injuste, c'est-à-dire finalement aux valeurs de la famille et de la cité). Seul l'homme est un animal politique (biopolitique ou zoopolitique).

Est-il en train de vocaliser, ce loup?

 

 

Dans les premières années de l'élaboration derridienne, la distinction entre phonè et logos est moins nette. La proximité de la voix et de l'être est l'essence de la phonè, et la métaphysique affirme son lien avec le logos. Cette métaphysique est-elle purement occidentale ? Peut-être, il le soutient parfois, mais il faut reconnaître que c'est difficilement démontrable. On ne pourrait le démontrer que de l'intérieur des autres traditions.

 


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