1927.
- Le Chanteur de Jazz (Alan Crosland).
1989.
- Indiana Jones et la dernière croisade (Steven Spielberg).
2001.
- Dieu est grand, je suis toute petite (Pascale Bailly).
2010.
- Hatufim (Guideon Raff).
- My Joy (Sergueï Loznitsa).
2017.
- Ayer Maravilla fui (Gabriel Marino).
2021.
- Amira (Mohamed Diab).
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Il y a dans chaque film un jeu sur les identités : entre les voix, les images, les corps, les éléments du récit, etc., c'est une puissance de dissociation qui est en œuvre. Il faut en même temps faire croire à la coexistence de ces éléments disparates, et jouer sur l'impossibilité de leur cohérence. Dès le premier film parlant, Le Chanteur de Jazz, les les ressources du montage visuel-sonore étaient exploités pour faire de ces décalages un mélodrame. On peut tout faire au cinéma de ses identités, en découvrir d'autres, de nouvelles, les changer, les transformer, les exalter ou carrément les anéantir.
Faire croire en l'identité, c'est la transformer en fétiche. Pour être digne de foi, elle doit s'entourer de fictions, d'institutions, de technologies de plus en plus sophistiquées (comme l'Internet), de rituels et d'appareils répressifs.
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