Cette désorientation se manifeste dans certains grands bâtiments qui semblent être en continuité avec la ville, mais détruisent les repères spatiaux usuels. Le monde extérieur n'est plus susceptible d'être cartographié. Ce phénomène caractéristique des réseaux de communication modernes est plus déconcertant et inquiétant quand il affecte l'environnement bâti. On peut l'associer aussi à la décomposition des anciens paradigmes narratifs - par exemple quand l'ancien combattant du Viêtnam est incapable de trouver une langue partagée pour décrire son expérience.

Contre l'austérité élitiste et utopique du modernisme, cette spatialité émergente nous incite à développer notre sensorium et notre corps vers de nouvelles dimensions encore inimaginables.