Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel                     Lévinas : "Il faut" l'inconditionnel
Sources (*) : Derrida, Lévinas               Derrida, Lévinas
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, p186

 

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Derrida, l'art, l'oeuvre

L'oeuvre de Lévinas, qui aura obligé à une autre pensée du nom, aura été signée par un "Il" disloqué, sans nom, qui soussigne toute oeuvre et met en oeuvre tout ouvrage

Derrida, l'art, l'oeuvre
   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida part du dernier paragraphe d'Autrement qu'être : "Dans cet ouvrage [c'est Derrida qui insiste sur ce mot, ouvrage] qui ne cherche à restaurer aucun concept ruiné, la destitution et la dé-situation du sujet ne restent pas sans signification : après la mort d'un certain dieu habitant les arrière-mondes, la substitution de l'otage découvre la trace - écriture imprononçable - de ce qui, toujours déjà passé - toujours "il" - n'entre dans aucun présent et à qui ne conviennent plus les noms désignant des êtres, ni les verbes où résonne leur essence - mais qui, Pro-nom, marque de son sceau tout ce qui peut porter un nom" (Lévinas, Autrement qu'être, pp283-284).

A qui revient la responsabilité de l'oeuvre signée Emmanuel Lévinas? Telle est peut-être la question que Lévinas lui-même se pose, arrivé à la fin de son livre, et sa réponse, qu'on peut lire comme une signature, renvoie à un autre nom : ce "il", ce "Pro-nom" d'avant la nomination, qui "marque de son sceau tout ce qui peut porter un nom". Qu'est-ce que ce Pro-nom qui ne profère rien? Il ne se situe pas au niveau du Dit, mais du Dire, ce Dire originel ou pré-originel où se noue l'intrigue de la responsabilité (Autrement qu'être, p17), ce lieu indicible, an-archique, imprononçable et invisible dans l'être. Derrida reprend cette problématique avec son "Il aura obligé". L'obligation nait de l'oeuvre de Lévinas, mais lui préexiste : "L'oeuvre aura obligé", ou bien, "L'oeuvre d'Emmanuel Lévinas aura obligé", ou encore : "Elle aura obligé", toutes formulations liées à la question du nom, de son effacement et de sa garde.

 

 

Mais le mot important sur lequel Derrida insiste, bien qu'il soit peu utilisé par Lévinas, c'est dislocation. Le "Il" qui fait l'oeuvre, qui est peut-être l'oeuvre elle-même, il faut le lire comme une dislocation inaugurale, immémoriale, sans nom, une dislocation qui s'ouvre au nom de l'autre dans une série de termes entre guillemets dont aucun ne suffit pour définir le porteur du nom. Ce "Il" qui n'est le sujet d'aucune opération traduisible, qui excède la langue, porte cette dislocation du même présupposée par le texte de Lévinas, qui entraîne avec elle tout contrat, toute circularité, toute possibilité de retour ou de restitution.

 


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