Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Une langue sans promesse?                     Une langue sans promesse?
Sources (*) :              
Alexandra Darcansse - "Du limon de nos oeuvres", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 11 septembre 2006

 

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[Nous sommes à la veille du pire des dangers : qu'émergent des langues sans promesse]

Autres renvois :
   

Que nous est-il permis d'espérer? Le langage

   
   
                 
                       

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- Alexandra : Je m'inquiète de la langue parce que c'est là que tout commence. Quel audace de prétendre dire le désirable, distinguer le vrai du faux, prendre en charge le menaçant comme le réconfortant, le fictif comme le réel! Par ses caprices, ses tournants, ses oscillations, ses méandres, elle est comme une rivière qui coule entre des bords instables. C'est cette instabilité, et elle seule, qui nous protège du mal radical. Car si la langue se fixait, si elle se stabilisait, on n'aurait plus rien à en attendre.

- Honoré : Qu'est-ce qui te fait croire qu'elles se soient fixées, les langues? Elle sont plus instables que jamais, plus diverses et plus productives qu'elles ne l'ont jamais été. On se lamente sur la disparition des vieilles langues - on a peut-être raison, mais la lamentation rend aveugle. A supposer que l'humanité n'ait préservé qu'une seule qualité à travers les siècles, c'est celle-là : elle fabrique des langues de toutes sortes, des langues orales, écrites, savantes, vulgaires, des langues exhibées ou cachées, enseignées ou secrètes, formelles ou plastiques. Chaque langue nouvelle fait émerger une autre promesse, et n'importe qui peut, sans même le savoir, en créer une. C'est par exemple ce qu'a fait Cézanne, en peinture.

- Alexandra : Cézanne est bien mort, et depuis plus d'un siècle. A présent nous vivons à l'ère du cinéma, qui se montre incapable d'envisager l'avenir - car l'art de ce temps n'a aucune dimension prophétique, il ne sait mettre en scène que des hantises.

 

 

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Propositions

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Tout ce que la voix humaine peut émettre est suspendu à l'attente d'une totalisation future, où se révélerait sa valeur de vérité

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A-t-on jamais joui d'autre chose que d'une promesse?

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[(CinéAnalyse) : En attendant l'Apocalypse, entre une absence d'avenir et un avenir inconnu]

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Une figure radicale du mal marque notre temps et nul autre : le mal d'abstraction, porté par la machine et les technosciences

 


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