Derrida
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CinéAnalyse : vicissitudes du pharmakon                     CinéAnalyse : vicissitudes du pharmakon
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Cécile Loth - "Parages hybrides", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 19 septembre 2018

 

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[(CinéAnalyse) : En se laissant emporter par les ambiguités du pharmakon]

   
   
   
                 
                       

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1971.

- The Last Picture Show (Peter Bogdanovich).

Le sexe : un pharmakon qui se présente comme remède à la vacuité, mais finit par creuser un vide encore plus profond

2007.

- Bleu Remix (Yann Marussich).

Le pharmakon s'exhibe.

2008.

- Un conte de Noël (Arnaud Desplechin).

L'enfant-poison mal aimé est aussi l'enfant-remède nécessaire à la survie de sa mère.

2012.

- The Master (Paul Thomas Anderson).

Une boisson inconnue rapproche deux hommes qui n'ont rien à voir entre eux.

2014.

- Birdman, ou La surprenante vertu (Alexandro González Iñárritu).

Il arrive qu'on puisse soi-même s'identifier au pharmakon, être hanté par lui.

2015.

- Manifesto (Julian Rosefeldt).

L'œuvre d'avant-garde, par sa proclamation de salut, empoisonne ce qu'elle sauve.

2016.

- La Flor, épisode 2 (Mariano Llinas).

Pour réussir, il faut une dose de poison.

2018.

- Voyage à Yoshino (Naomi Kawase).

La plante qui apporte douleur et soulagement, c'est la beauté même.

2020.

- Drunk (Thomas Vinterberg).

Boire de l'alcool est dangereux, maléfique, parfois mortel, mais s'il permet de franchir quelques impasses, alors tant mieux.

2022.

- Les crimes du futur (David Cronenberg).

Que faire d'un supplément d'organe? Soit le signer (une oeuvre), soit l'utiliser (une fonction).

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La figure du pharmakon date de Platon, on ne l'a pas inventée pour le cinéma - mais si elle n'avait pas déjà existé sous ce nom, c'est là qu'on l'aurait découverte. Car un film, n'est-ce pas une drogue qui peut aussi servir de remède? Et les cinémas ne sont-ils pas des sortes de pharmacie, où à force de maquillages, de déguisements, de montages et de colorisations, on se procure un petit supplément? Ces héros ambigus, ces flics à moitié bandits, ces amoureux qui s'entredéchirent, ces acteurs vedettes dont le jeu devient ridicule comme dans Birdman (Alejandro Gonzalez Inarritu, 2014), ces tentatives de salut qui se transforment en destructions comme dans les proclamations de Manifesto (Julian Rosefeldt, 2015), c'est la saveur du cinéma, sa beauté, comme dans Voyage à Yoshino (Naomi Kawase, 2018), et peut-être son essence.

 

 

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