Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
L'oeuvre, au - delà du performatif                     L'oeuvre, au - delà du performatif
Sources (*) : Derrida, le pouvoir, le souverain               Derrida, le pouvoir, le souverain
Jacques Derrida - "Papier Machine - Le ruban de machine à écrire et autres réponses", Ed : Galilée, 2001, p128

 

-

Derrida, manque, défaut, vulnérabilité

Ce qui advient "au-delà du performatif", dans sa vulnérabilité et sa finitude corporelle, se moque de toute garde, de toute assurance, de tout "Je peux"

Derrida, manque, défaut, vulnérabilité
   
   
   
               
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

Le manuscrit dit Moultou (ou manuscrit de Genève) qui sert aujourd'hui d'avant-propos aux Confessions de Jean-Jacques Rousseau est une simple feuille de papier dont il n'existe qu'un exemplaire, coupée à peu près à mi-hauteur, et dont une douzaine de lignes sont effacées. Cette feuille fragile, qui aurait pu avoir été perdue, est pour Derrida d'une importance capitale. Sur ce corps vulnérable, fini, auquel un accident aurait pu arriver, s'inscrit l'avant-oeuvre, l'injonction archi-performative qui engage, promet, conjure, adjure le lecteur d'entendre cette oeuvre, de la faire survivre. On peut analyser son texte (voir ici) comme un énoncé performatif (un appel, une demande, une prière), mais c'est aussi une sorte de supplique à l'égard de ceux qui liront ce texte. Rousseau espère qu'il arrivera quelque chose, il est en attente d'un "faire", d'un événement, sur lequel il n'a aucun contrôle. C'est cela que Derrida nomme l'"au-delà du performatif" : un événement qu'aucun pouvoir, aucune convention, ne circonscrit à l'avance.

Cet au-delà est doublement fragile : il dépend d'une feuille à demi effacée, et d'un lecteur à venir qui pourrait ne pas venir.

Scarlett Johanssen vers la fin de "Lost in Translation", un film de Sofia Coppola (2003).

 

 

La problématique de lecture qui "tient de plus en plus à coeur" de Jacques Derrida, l'un des lecteurs appelés par Rousseau dont Rousseau ne pouvait avoir aucune connaissance, est celle du performatif à venir. L'oeuvrant prend acte de la limite de son propre pouvoir, son "Je peux". Lui aussi est un corps fini, vulnérable. Lui non plus n'a aucune assurance sur ce qui pourra arriver, mais il y fait appel, téléiopoétiquement.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Derrida
ArchiOeuvrePerformatif

FB.LLK

ProSouverain

PD.LLK

DerridaManque

RE.KDF

UAudelaPerfVulnerab

Rang = LAudelaPerf
Genre = MH - NP