Derrida
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de Jacques Derrida

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Derrida, l'indemne                     Derrida, l'indemne
Sources (*) : CinéAnalyse : en préservant l'intact, l'immun               CinéAnalyse : en préservant l'intact, l'immun
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, p228, Des tours de Babel

 

Texture de Temari 09 (Flickr, licence CC) -

Derrida, renvois, citations

Le droit d'auteur suppose un "original" pur, vierge, intouchable et identique à soi

Derrida, renvois, citations
   
   
   
Derrida, la traduction Derrida, la traduction
               
                       

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Dans son texte de 1923, La tâche du traducteur, Walter Benjamin affirme qu'une traduction ne peut être réalisée qu'à partir de l'original. Il récuse toute "traduction de traduction". La vérité de l'oeuvre réside là où signifié et signifiant, fond et forme sont inséparables : son noyau intraduisible, intouchable, son lieu de vérité, son "pur langage" quasi transcendantal. Le fondement du contrat de traduction n'est autre que celui du droit en général. Comme la loi, l'original doit rester intact, interdit. Cette structure fonde positivement le droit des oeuvres, le droit d'auteur.

Le droit de la traduction pose que la traduction est "dérivée" de l'original. Pourtant, elle aussi est reconnue comme création personnelle, protégée par le droit d'auteur. Bien qu'elle ne touche pas (ou le moins possible) au "contenu", aux idées ou aus thèmes de l'oeuvre traduite, elle est elle aussi considérée comme une oeuvre originale par l'expression, la forme ou le choix des mots. N'y a-t-il pas une sorte de contradiction? Si le droit d'auteur ne protège pas les idées mais seulement la forme, en quoi le traducteur peut-il être considéré comme bon ou mauvais? Qu'est-ce qui justifie son obligation de respect, sa dette à l'égard de l'auteur?

 

 

Il faut supposer, comme le fait Benjamin, une écriture sacrée ou une langue de vérité que le traducteur serait tenu de laisser indemne, intouchée. Mais en confondant ce noyau intraduisible (invisible, inaccessible) avec le texte orignal, on est conduit à justifier, de manière quasi religieuse, un "droit d'auteur" - comme si ce texte n'était pas, lui aussi, dépendant de ses traductions.

 


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