Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Le réalisme, idéal impossible                     Le réalisme, idéal impossible
Gustave Courbet               Gustave Courbet
Dominique de Font-Réaulx - "Gustave Courbet, catalogue de l'exposition du Grand Palais (13 oct 2007-28 janv 2008)", Ed : RMN, 2007, p31

 

Marc Trapadoux examinant un livre d'estampes (Courbet, 1849) -

Le réalisme, c'est faire prévaloir d'une manière absolue cette maxime : "Rien n'est beau que le vrai", en reproduisant des objets tels que le hasard les donne, sans choix ni arrangement

   
   
   
                 
                       

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La notion de "réalisme" est étroitement associée au nom de Gustave Courbet, qui la revendiquait, et qui l'a définie lui-même, à propos des Casseurs de pierres, dans une lettre qu'il a adressée en 1851 à Francis Wey. C'était alors un mot nouveau, qui avait été employé pour la première fois en 1844 à propos des scènes bretonnantes d'Adolphe Leleux. Champfleury, qui était à l'époque un ami de Courbet, l'employait systématiquement. Baudelaire le fustigeait, lui reprochant d'être incompatible avec l'imagination. Mais si l'on cherche, à partir des oeuvres, à définir un "style réaliste", on s'aperçoit que le terme est ambigu. En pratique Courbet ne rejetait pas les maîtres anciens. Il critiquait la grande peinture, mais il voulait en faire lui aussi. S'il aimait les scandales, c'était surtout pour se faire connaître. Cela n'exclut pas la sincérité. Un Enterrement à Ornans marque une rupture avec la peinture d'histoire telle qu'on l'entendait à l'époque, par son refus de toute beauté idéalisée, de toute anecdote, de tout réconfort moralisant. Que veulent ces personnages? Pourquoi les avoir représentés? A quoi servent certains détails sur lesquels on attire l'attention? Il n'y a pas de réponse à ces questions. Le tableau ne suscite ni récit, ni émotion. Il a, pour ses détracteurs, la précision du daguerréotype même si, en réalité et quoiqu'on en dise, il est solidement construit, et très éloigné de la simple reproduction d'une scène locale.

 

 

Marc Trapadoux, absorbé dans sa lecture, n'accorde aucune attention au peintre - et donc au spectateur que nous sommes. La scène, prise sur le vif comme une photographie, ne semble pas respecter les conventions du portrait. Mais n'est-elle pour autant que le fruit du hasard? On peut en douter. Courbet ne peignait pas la réalité brute, mais la fabriquait.

 


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