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Khôra est un terme utilisé par Platon dans le Timée. Dans l'édition de la Pléiade, il est traduit par des métaphores comme nourrice, réceptacle. Derrida en a développé le concept sous forme nominative : Khôra (le rien, le tout-autre) [à quoi nous référons]. C'est un genre d'être irréductible au sensible où à l'intelligible, un non-lieu, une place dont tout objet est le fantôme.
Selon Georges Didi-Huberman, dans la théologie chrétienne inspirée par Albert le Grand, Khôra est figurée par la Vierge, ou encore le lieu virtuel d'émergence du Christ : le jardin de l'Annonciation.
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