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Ozzy Gorgo - "L'écranophile", Ed : Guilgal, 1988-2019, Page créée le 13 juillet 2019

 

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CinéAnalyse : Sur les regards - caméra

Valérie et la semaine des miracles (Jaromil Jireš, 1970) - Une virginité toute autre, d'avant toute virginité

CinéAnalyse : Sur les regards - caméra
   
   
   
                 
                       

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C'est un film qui se veut un peu trop surréaliste, un peu trop rempli de clichés qui nous paraissent naïfs, voire répétitifs (mais nous en avons trop vus, des films surréalistes). On pourrait souligner que la virginité du personnage principal, Valérie, jeune fille de 13 ans qui vient d'avoir ses règles pour la première fois (le film raconte la première semaine après l'irruption de ces règles) est ici montrée sous un angle qui n'est pas psychologique. Certes, entre sa méchante grand-mère qui veut rajeunir, son frère menacé et adoré, sa mère disparue qui finira par revenir avec un amant, les multiples figures d'un père satanique qui se transforme en animal (un putois), c'est bien d'un récit familial qu'il s'agit. Valérie rêve-t-elle ces personnages? S'agit-il de son "propre" fantasme? Peut-être pas. Derrière ces figures socialement déterminées, que le réalisateur lui prescrit, il y a une situation politico-culturelle, et aussi des contraintes, des effets de structure. Valérie n'est ni pure, ni indemne, ni intouchable, ni identique à soi. Elle est plutôt une figure de l'extériorité. Pas encore (ou pas du tout) impliquée dans le phallocentrisme, elle peut laisser aller son imagination. Au fond, ces figures du discours ne la concernent pas. Elle fait avec, et quand elle dialogue, c'est avec ses boucles d'oreille porteuses d'une logique toute autre.

 

 

Valérie au pays des merveilles (titre original : Valerie a týden divů) est un film tchécoslovaque réalisé par Jaromil Jireš en 1970, adapté du roman Valérie ou la semaine des merveilles de Vítězslav Nezval, écrit en 1935.

Valérie, jeune orpheline de 13 ans vivant seule avec sa grand-mère, vit dans une confortable maison bourgeoise. Un jeune homme, Olrik l'Aiglon (jeu de mot sur Olrik/Olriku -ortho incertaine), par qui elle se sentira attirée tout en se demandant s'il est son frère, joue auprès d'elle un rôle d'ange gardien après lui avoir volé provisoirement, afin de les mettre en sûreté, les boucles d'oreilles qui semblent avoir un rôle protecteur pour la jeune fille. C'est qu'une menace plane sur Valérie : le Putois, un vampire surnommé ainsi en raison de son masque, et qui jongle à l'infini avec les identités, en veut visiblement à elle, et ira jusqu'à passer un pacte avec la grand-mère pour prendre possession de la maison et ses occupants. Elle vit pendant ce temps dans un rêve désorientant où elle est séduite par des prêtres, des vampires, des hommes, des femmes et toutes sortes de personnages plus ou moins déterminés.

 


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