Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
                   
Sources (*) :              
David Wills - "Screen/Play, Derrida and Film Theory", Ed : Princeton Legacy Library, 1989, p61

 

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La production-réalisation d'un film étant toujours absente au spectateur, on peut dire que le cinéma est un type d'écriture et le film un texte

   
   
   
                 
                       

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Dans la parole, le producteur et l'auditeur sont co-présents, et les mots semblent s'effacer à l'instant même où ils sont entendus, tandis que dans l'écriture, l'acte d'écrire est séparé de l'acte de lire, et il laisse une trace. Bien qu'il semble plus naturel et direct de voir un film que de lire un texte, le cinéma est aussi une écriture. Il met en jeu des signes, des artefacts, des appareils, des systèmes de représentation, qui l'empêchent d'être "parlé" directement. Il suppose l'absence de ceux qui l'ont fabriqué, la disparition de l'origine, du modèle. En tant que présence, l'image restante est privilégiée, mais en tant que trace, elle fluctue. Sa valeur ou sa signification sont imprévisibles.

Si le cinéma est une écriture, le film est un texte qui ne peut pas être considéré, en tant que tel, comme une totalité. Dans son rapport aux autres textes, c'est une greffe, un accident, une marge. Dans son rapport à l'image, il y a des décalages, des ruptures qui soulignent le caractère illusoire de la totalité, ce qui peut être associé à un sentiment d'incertitude, de décentrement, d'"adestination" ou d'angoisse. Le texte se dissémine, son destinataire n'est pas défini à l'avance. Au-delà d'un effet de signature, l'auteur est multiple, irréductible à un vouloir-dire, son intention ne peut être que restituée après-coup, construite.

 

 

Son nom de Venise dans Calcutta désert (Marguerite Duras, 1976). Ce film utilise la même bande-son que India Song (Marguerite Duras, 1975), mais par rapport à ce dernier film, son image est une ruine.

 


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