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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret | CinéAnalyse : vers le fond sans fond qui répond au secret |
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Sources (*) : |
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CinéAnalyse : En disant oui à l'inconditionnel | CinéAnalyse : En disant oui à l'inconditionnel |
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Max Uryos - "Une axologie sans fondement", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 3 novembre 2016 - |
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L'écranophile en voix off | Complaisamment j'exhibe toutes les facettes de mon image, afin de protéger mon secret ("I'm not there", film de Todd Haynes, 2007) |
L'écranophile en voix off |
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CinéAnalyse : En gardant le secret inavoué | CinéAnalyse : En gardant le secret inavoué |
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CinéAnalyse : en accueillant l'autre par le biais de l'oeuvre | CinéAnalyse : en accueillant l'autre par le biais de l'oeuvre |
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Le titre joue sur la personnalité de Bob Dylan, mais il renvoie aussi à la structure du film. Tout est fait pour que le chanteur, à travers les six acteurs qui l'incarnent, ne soit pas là. Tout dans l'organisation du film insiste sur cette absence : on ne peut jamais s'arrêter sur une image, chaque séquence bascule soudain sur une autre, imprévisible, avec d'autres personnages. On entend ses chansons, mais on le voit rarement (quelques instants à la fin du film, avec son harmonica). Si ses avatars et ses spectres sont complaisamment exposés, est-ce pour laisser entendre qu'au moment du tournage et presque dix ans avant qu'il ait obtenu le prix Nobel (qu'il a accepté, après une certaine période de diète médiatique), il était peut-être, quoiqu'on en dise, déjà mort? Ou bien faut-il se méfier de cette insistance, et se dire que peut-être les six personnages ligués pour le présentifier, pour écrire sa légende de star ou d'idole, ne laissant aucune place à sa véritable singularité, à son secret? |
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Le paradoxe du titre, c'est qu'il dit "je", un "je" qu'on a tendance à attribuer à Bob Dylan alors que celui-ci ne dit rien. On entend ses chansons enregistrées mais il reste silencieux. C'est cela son honneur, sa dignité : nul ne sait qui est Bob Dylan. On pourrait prendre 6000 acteurs au lieu de 6, on arriverait au même résultat. Comme le "Je suis mort" du Valdemar de Poe, la phrase "I'm not there" est soit triviale (premièrement je ne suis pas dans le film, et deuxièmement aujourd'hui, quand tu regardes ce film, je ne suis plus là), soit paradoxale (celui qui dit "je" est nécessairement là dans le temps où il dit "je"; sinon comment pourrait-il dire "je"?). Derrière cette complexité surmultipliée, ce à quoi le nom "Bob Dylan" [qui n'est jamais cité dans le film] renvoie reste absolument inconnu. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Films IVocalSecret CE.KKJ IncondOeuvrerLE.KLL CinemaChrono2007.HA.YNE CabrochaSecretFT.LDD ArchiOeuvreAutreCS.LKD zm.Haynes.2007 Rang = VHaynesDylanGenre = MH - NP |
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